Lot André Gil Mata
Un film de André Gil Mata
26,00 €
André Gil Mata
Né en 1978 au Portugal, André Gil Mata commence une licence de mathématiques tout en se consacrant à la photographie et au théâtre. En 2007, il fonde le laboratoire argentique Átomo47, ainsi que la société de production Bando a Parte. En 2013, il intègre la film. factory, école fondée par Bela Tarr à Sarajevo, ville où il tourne deux longs-métrages. Captivité (2012), son premier long métrage documentaire, est primé à Doclisboa et remporte le DocAlliance Award, décerné à Cannes en 2014. En 2016, il réalise le long métrage Comment je suis tombé amoureux d’Eva Ras, présenté au FidMarseille, où il remporte une mention spéciale du jury, et à Rotterdam, Jeonju, Mar del Plata, entre autres… Dans ce film, il rend hommage à Eva Ras, célèbre comédienne serbe, qu’il a invitée à interpréter le rôle de sa grand-mère dans À la lueur de la chandelle.
En 2018, il réalise son second long-métrage L’Arbre, présenté au Forum de la Berlinale.En 2020, il crée avec d’autres réalisateurs Rua Escura, à Porto, coopérative dédiée à la production et à la formation.
À la lueur de la chandelle est le 3ème volet d’une trilogie sur sa grand-mère, constituée du film expérimental Casa et du documentaire Captivité.
Ce Lot contient 2 films d’André Gil Mata
– L’Arbre (DRVO), André Gil Mata, 2018
Au sein d’une obscurité qui rassure, où seuls les éclairs et le bruit des détonations témoignent de la présence lointaine d’une guerre, un vieil homme imperturbable traverse un pay- sage hivernal. Il porte sur ses épaules son « pilori » de bois, lui servant à transporter de l’eau. Sur son chemin, il aperçoit un enfant près d’un feu, sous un arbre, sur une berge ; sur une berge, sous un arbre, un enfant qui fuit la guerre rencontre un vieil homme. C’est sur ce tapis de neige, à l’abri de l’arbre, que les temporalités se croisent, que les souvenirs ressurgissent et que la peur est partagée, avec pour seul réconfort la chaleur humaine.
– À la lueur de la chandelle, André Gil Mata, 2025
Au Nord du Portugal, deux femmes partagent leur quotidien depuis 60 ans dans une maison qui semble encore habitée par les générations qui les ont précédées. Présent, passé proche et lointain, cohabitent dans cette demeure imprégnée de souvenirs et de fantômes.
Alzira, la maîtresse des lieux, s’est consacrée à un mari austère, renonçant à son goût du piano et de la peinture. Beatriz, la domestique, a dédié sa vie à l’entretien du lieu et aux enfants d’Alzira.
Elles sont désormais arrivées au soir de leur vie. Beatriz se plaint de son corps fatigué. Alzira, libérée par la mort de son mari, prend pour la première fois une décision qui n’appartient qu’à elle.