Lot 3 films d’Arūnas Žebriūnas
Un film de Arūnas Žebriūnas
40,00 €
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ARŪNAS ŽEBRIŪNAS (1930–2013)
Après avoir débuté sa carrière comme assistant directeur artistique, il devient à son tour directeur artistique au Studio de cinéma lituanien en 1955, avant de passer cinq ans plus tard à la réalisation en adaptant le roman Le Dernier coup (Paskutinis šūvis), qui devient le troisième chapitre d’un film en plusieurs parties, Les Héros vivants (Gyvieji didvyriai). Il s’agit de la première série de courts-métrages lituaniens à obtenir une reconnaissance internationale au 12ème festival de Karlovy Vary, en 1960.
Après un séjour à Moscou auprès du célèbre réalisateur russe Mikaïl Romm, Žebriūnas crée l’un des ses films les plus remarquables, La Jeune fille à l‘écho (Paskutinė atostogų diena, 1964), qui est primé au VKF, le festival de cinéma de l’Union, et à Cannes, et qui reçoit à Locarno la Voile d’argent.
Dans ses premiers films, Žebriūnas s’attache souvent, avec un lyrisme et un humour discrets, à percer le secret des âmes des enfants et des adolescents. Plus tard, lorsqu’il se tourne vers des thématiques plus adultes, il crée des films plastiques, colorés, très esthétiques, poétiques, dépeignant les passions humaines et la relation parents-enfants.
En 2010, Žebriūnas remporte la Grue d’or du cinéma lituanien, une distinction qui vient récompenser l’ensemble d’une carrière. Un an plus tard, il se voit remettre le Prix national de la culture et de l’art de Lituanie :
« pour son travail, qui ouvre la voie au cinéma poétique lituanien, un cinéma qui a toujours usé de son langage particulier pour défendre les valeurs humanistes les plus nobles ››.
Remerciements à Arnaud Hée et à la Cinémathèque française pour les textes
Ce Lot contient 3 DVD :
– La Belle, 1969
Les enfants du quartier jouent souvent à un jeu: ils forment un cercle au centre duquel l’un d’entre eux danse pendant que les autres lui adressent des compliments. Inga, une petite fille sympathique et honnête qui vit avec sa mère célibataire, en reçoit en général beaucoup. Pour cette raison, on la surnomme « la belle ». Mais cela ne va pas durer : un nouveau garçon s’installe dans le quartier. Malpoli, il ne s’intègre pas bien. Et comme il n’aime pas les taches de rousseur d’Inga, il lui dit qu’elle est laide, ce qui la blesse profondément.
Elle part à la recherche de la vraie beauté…
– Domas le rêveur, 1973
Le petit Domas peut s’endormir n’importe où : la tête posée sur un bureau d’écolier, sur un banc public, ou même dans une cave sur une pile de matelas. C’est qu’il essaye par tous les moyens de retrouver dans ses rêves un mystérieux général qu’il a rencontré un après-midi au bord d’un lac. Ses camarades de classe, fascinés par l’histoire de ce général font tout pour lui faciliter le sommeil. Il se heurtera à un mauvais garçon qui ne cessera de lui jouer de mauvais tours. Le réalisateur de La Belle et de La Jeune fille à l’écho explore à nouveau l’enfance dans un conte qui oscille entre rêve et réalité.
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