Le Labyrinthe des rêves

Un film de Sogo Ishii

Yume no ginga - Japon - n&b - 1997 - 90 min.

Sortie en salles : 19 juillet 2000

Affiche - Bientôt disponible

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BONUS :
- Interview de Sogo Ishii par Yves Montmayeur (2000)
- Interview de Robin Gatto par Sylvain Perret
- Bandes annonces

Japon - 1997 - fiction - noir et blanc
Durée du film : 1h30
Format image : 16/9 compatible 4/3 - 1.85
Format son : mono
Film en version originale japonaise avec ou sans sous-titres français

Dans le Japon des années 30, Tomiko est receveuse pour la compagnie de bus locale. Lorsque le jeune Niitaka rejoint la compagnie, elle est choisie comme équipière. Mais Tomiko nourrit des soupçons à son égard…

Son amie Tsuyako était fiancée à Niitaka lorsqu’elle est morte, dans un mystérieux accident de bus. Niitaka conduisait. Le bruit court qu’un jeune conducteur de bus tue en série, lors d’accidents de la route, ses jeunes équipières peu après leur avoir proposé le mariage. Tomiko observe Niitaka et jure de venger la mort de son amie. Mais elle ne peut résister à l’attirance du troublant jeune homme.

Le labyrinthe des rêves

La presse

Télérama: Le cinéaste Sogo Ishii a l’art de laisser flotter des images d’une beauté sidérante.

Le Nouveau cinéma: Par sa mise en scène minutieuse, son noir et blanc contrasté et sa facture rigoureuse, ce film intemporel s’inscrit dans la plus pure tradition du cinéma classique japonais. Une lumineuse curiosité à découvrir.

Propos du réalisateur

Par une nuit de printemps,
appuyé contre un poteau télégraphique,
je m’interrogeais
sur la vérité qui se cache
dans le cÅ“ur d’un assassin

« J’ai commencé à faire des fictions en super 8 à l’âge de 19 ans. J’ai voulu devenir réalisateur bien qu’ à cette époque j’étais surtout influencé par le punk et le rock. ‘Koukou dai panic’ est mon premier film. Mais c’est le punk rock qui m’a amené au cinéma: je voulais arriver à m’exprimer par le cinéma aussi bien que par le punk rock.

Durant la période ou je n’ai pas tourné de long métrage, j’ai tourné des courts, écrit des scénarios. Pour moi il n’y a pas de fossé entre ce que je fais aujourd’hui et ce que je faisais dans les années 80. Je ne pense pas avoir spécialement changé.

J’ai fait trois films ces dernières années, ‘Angel Dust’, ‘August in the water’, ‘Le labyrinthe des rêves’ en adoptant un point de vue féminin. J’étais tourmenté par le fait de ne voir les choses que d’un point de vue masculin. J’y ai exprimé la part féminine qui est en moi et dont je n’étais pas conscient avant. Je pense qu’il est mieux de voir le monde des deux points de vue. Si je fais un film sur une femme, alors je deviens une femme moi-même. J’ai l’intention de faire mes prochains films d’un double point de vue. Les gens diront alors peut-être que je fais à nouveau ce que j’avais l’habitude de faire.

Quand je ne tourne pas, j’écris des chansons pour le groupe Mach 1,67 et je fais des concerts. Je m’intéresse à la photographie. J’aime les réunions familiales ou entre amis, les randonnées en montagne et j’ai une passion particulière pour les hors-bord. J’ai d’autres activités d’ordre alimentaire.

La musique du film est la musique du groupe Mach 1,67. C’est une sorte de ‘film live’, un remix film et musique avec le compositeur Onogawa et l’acteur Tadanobu Asano.

Je ne me sens pas faire partie d’un quelconque courant, spirituel ou culturel.

Je m’intéresse de près au côté primitif des choses. Par exemple: à la cosmogonie chez certaines populations primitives, aux lois de l’univers, à l’instinct primitif existant en tout homme, à ses impulsions et aux sources de la vie.

Au début je ne voulais pas faire un film en noir et blanc pour ne pas avoir l’air passéiste. Pour simplifier les images , j’avais la possibilité de faire quelque chose au moment du développement du film couleur. Mais je ne l’ai pas fait à cause du coût.J’ai pensé que je pourrais rendre les ambiances clairement en noir et blanc. Les personnages ne parlent pas beaucoup, parce que je voulais que le public se fasse sa propre idée. Mon film est comme un test de Rorschach.

J’ai décrit la violence dans des films tels que ‘Crazy Thunder Road’. En décrivant la violence avec attention, je pense que quelque chose en nous comme le germe du mal est lavé, soigné et purifié. Je n’aime pas tous les films violents. Je n’aime pas un film qui ne me purifie pas. Dans mes premiers travaux, je n’avais pas conscience de cette fonction purificatrice, qui maintenant traverse tous mes films.

Tous mes films sont difficiles à monter financièrement. Mon public au Japon varie beaucoup d’un film à l’autre. Il est plutôt jeune: la vingtaine.

Je fais mes films comme je l’entends, c’est-à-dire sans me laisser abattre par des problèmes de budget.

Le Japon actuel me fait plutôt peur. »